Turbulences dans le sillage de la Fed

Les mêmes faits, éclairés sous des angles différents, ont provoqué la semaine dernière des effets contraires : sur l'un des sites d'information financière internationale les plus consultés par les professionnels des marchés de capitaux, www.bloomberg.com , détenu par le maire de New York Michael Bloomberg, on pouvait lire vendredi 27 juillet que de mauvaises nouvelles économiques - la poursuite des baisses du marché de l'immobilier aux Etats-Unis (cause première de la crise de l'été) – avaient porté le marché des actions US en séance du jeudi 27 septembre à son plus haut niveau depuis le mois de juillet parce que ces signes de faiblesse rendaient plus probables de nouvelles baisses de taux par la Réserver Fédérale. Il a fallu attendre la déclaration du Président de la banque fédérale de St Louis, William Poole, affirmant que les marchés ne devaient pas considérer comme acquise la perspective de nouvelles réductions de taux pour voir le marché des actions partir à nouvea...